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©Cyril Frésillon / CNRS Photothèque

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Un nouveau programme de soutien aux sciences du patrimoine

Lancement du Domaine de recherche et d'Innovation majeur Patrimoines matériels - innovation, expérimentation et résiliences (DIM PAMIR)

Publié le

La Région Île-de-France finance un nouveau programme majeur de soutien à la recherche et à l'innovation en sciences du patrimoine (2022 - 2026) à travers la labélisation ce 16 février 2022 du Domaine de recherche et d'Innovation majeur Patrimoines matériels - innovation, expérimentation et résiliences (DIM PAMIR).

Des enjeux majeurs

Répondre aux défis contemporains qui relèvent d’oppositions traditionnelles nature/culture, matériel/immatériel, science/art, passé/futur en sciences du patrimoine, c’est l’objectif du DIM Patrimoines matériels – innovation, expérimentation et résilience. Pour cela, le patrimoine est en effet un terrain unique pour se projeter dans le futur à partir d'expériences et de problématiques venues du passé.

Un réseau francilien interdisciplinaire permettra, de nouvelles collaborations entre scientifiques et acteurs socio-économiques, en incluant de nouveaux acteurs numériques, des musées, des institutions culturelles et artistiques, et des industriels.

Quelles utilisations de ce financement ?

A travers des appels à projets, le DIM Patrimoines matériels – innovation, expérimentation et résilience finance des projets portés par des scientifiques franciliens, tels que :

  • des financements doctoraux, post-doctoraux et de stages pour les jeunes scientifiques ;
  • l’acquisition d’équipements fédérateurs, le financement d’ingénieurs pour développer de l’instrumentation de rupture ;
  • la valorisation de projets scientifiques en lien avec la muséographie, la data visualisation, la création numérique, ou encore le design ;
  • des soutiens à des événements scientifiques, à des professorats invités ;
  • des projets d’intérêt collectif, par exemple des cartographies ou des outils d’aide à la décision.

Le DIM PAMIR, c'est 935 scientifiques franciliens, 96 laboratoires relevant de 41 établissements, écoles, universités et ministères mais aussi 35 acteurs socio-économiques.